Le suspense est dans nos vignes !…
« Le sang de la vigne ». Ce nom ne vous est peut-être pas étranger. Peut-être avez-vous regardé le premier épisode de la série éponyme diffusée sur France 3, en février, avec Pierre Arditi dans le rôle (principal) de l’œnologue Benjamin Lebel.
Cette série est inspirée par les romans policiers qui composent Le sang de la vigne, co-écrits par Noël Balen et Jean-Pierre Alaux, deux écrivains et journalistes lotois.
Flagrant délit à la Romanée-Conti, Boire et déboires en Val de Loire, Vengeances tardives en Alsace, Sous la robe de Margaux…
Dans la quinzaine de volumes qui composent à ce jour « Le sang de la vigne », vous suivez les aventures des héros, un œnologue renommé et son assistant, qui percent, à leurs heures perdues, les mystères de crimes étranges et aident à retrouver les assassins… avec, en fil rouge, le choix d’une région viticole comme cadre de l’action.
Le premier épisode, inspiré de Saint-Pétrus et le saigneur a investi le vignoble bordelais. Après son succès (il a réuni plus de 4,2 millions de téléspectateurs pour une part d’audience de 18,8 %), trois nouveaux épisodes sont actuellement en tournage en Aquitaine et en Poitou-Charentes, du côté de Cognac. Pour découvrir l’ambiance du tournage, rendez-vous ici.
Pierre Arditi, lors de la diffusion de l’épisode pilote, a déclaré avoir été séduit par le tournage dans le milieu de la vigne et du vin. « Mais j’ai aimé aussi l’angle d’attaque de la série. L’enquête n’est pas guidée par un flic mais par un œnologue. Même si les mécanismes du polar sont présents, ce sont la sensibilité, la culture et la personnalité de Benjamin Lebel qui permettent de percer le mystère de ces crimes. La démarche narrative est donc différente de ce qui se fait habituellement en matière de fiction policière. Décontracté et iconoclaste, Lebel est un homme à l’humour caustique qui se comporte parfois comme un ours. Il fait preuve d’une décontraction qui lui fait saisir et vivre à sa manière tout ce que la vie propose. J’aime cette façon peu classique et conventionnelle qu’il a d’apprécier son environnement. Mais ce qui me séduit le plus, au fond, c’est qu’il est iconoclaste. Mon personnage est rarement là où on l’attend. Il ne prévoit rien, se cale ou se décale en fonction des circonstances. Il parvient même à être imprévisible pour lui-même… ! Grâce à sa profession, il possède une mémoire olfactive indispensable à l’enquête. Lebel pose ensuite un regard inhabituel sur la morphologie psychologique des crimes commis. Son intuition comme sa perception sont fondées sur une analyse des rapports humains très terrienne. Cette approche, ajoutée à sa culture, sont autant d’atouts pour décoder les verrous et les spécificités de l’univers viticole« . (propos recueillis par leblogtvnews).
Le Sang de la vigne est donc l’occasion de retenir son souffle tout au long de ces romans à suspense, tout en découvrant ou redécouvrant le patrimoine du vin français. Une lecture idéale pour les vacances.
* sauf légendes des photos… laissée à l’initiative de la rédaction